![Wedding Dress For Happy Couple in Love epSos.de via FlickrCC License by Wedding Dress For Happy Couple in Love epSos.de via FlickrCC License by](http://www.slate.fr/sites/default/files/imagecache/node-lien/wedding_2.jpg)
Le principe? Des invités ont désormais la possibilité d'assister à la cérémonie de mariage depuis chez eux grâce à la vidéo en ligne. Le mariage en streaming permettrait à des invités qui vivent trop loin ou qui ne peuvent pas se déplacer de voir la cérémonie en direct. Ce système tendrait même à se généraliser pour convier des amis Facebook au streaming des noces, explique le Wall Street Journal:
«De plus en plus de gens sont invités à assister aux noces en ligne (...). De plus en plus, les couples veulent partager leur grand jour avec une audience plus large.»
Le magazine The Atlantic s'amuse de ces nouveaux invités-pyjama:
«Vous n'avez plus à vous soucier de votre coupe de cheveux, ni même mettre un pantalon. Vous n'avez plus à acheter un billet d'avion ou louer une chambre d'hôtel. Pas de peur d'arriver en retard ou de faire quelque chose d'embarrassant que quelqu'un d'autre pourrait voir.»
Dans le même genre, Cosmopolitan fait une liste des sept choses que l'on peut faire à un mariage en ligne que l'on ne pourrait pas faire en vrai. Notamment: juger ouvertement le couple qui se marie sans craindre d'être entendu, ne pas être ému sans se sentir coupable ou boire à volonté sans avoir besoin d'attendre un serveur.
Le secteur du mariage aux Etats-Unis a bien compris le filon. «My Streaming Wedding» propose par exemple des caméramans formés au direct ainsi qu'une page personnalisée où les invités pourront se connecter pour voir l'événement. Le tout peut aller de 600 euros à 2.200 euros (3.000 dollars).
Ce basculement en ligne de la cérémonie n'est pas surprenant. Avant le mariage en direct, on pouvait déjà retrouver sur YouTube des vidéos de mariage, et même des demandes en mariage façon lipdub ou flashmob. Plus récemment a été mise en ligne la première demande en mariage filmée par Google Glass.
The Atlantic conclut, moqueur:
«De quoi se demander pourquoi on fait quoi que ce soit en personne.»
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire